- heurtequin
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⇒HEURTEQUIN, subst. masc.Saillie, embase circulaire située à chaque extrémité d'un essieu de fer et servant de butée au moyeu de la roue. Le heurtequin de l'essieu. On doubla les traits des chevaux, et, par surcroît de précaution, le heurtequin des moyeux fut rembourré de paille (VERNE, M. Strogoff, t. 1, 1876, p. 130).Prononc. : [
] init. aspirée. Étymol. et Hist. 1. 1597 [date d'éd.] « ferrure de l'essieu d'une pièce d'artillerie » (DAVELOURT, Brieve instruct. sur le faict d'artill., 17 ds GDF. Compl.); 2. 1840 « saillie que porte un essieu de fer, et contre laquelle vient se heurter le moyeu de la roue » (Ac. Compl. 1842). Issu de heurtoir avec substitution du suff. dimin. -quin (du néerl. -kijn, cf. troussequin, vilebrequin) au suff. -oir.
heurtequin ['œʀtəkɛ̃] n. m.ÉTYM. 1597; de heurtoir, par substitution de finale, l'élément -(e)quin provenant du néerl. -kijn. → Vilebrequin.❖♦ Techn. Saillie d'un essieu métallique contre laquelle bute le moyeu de la roue.0 On doubla les traits des chevaux, et, par surcroît de précaution, le heurtequin des moyeux fut rembourré de paille, autant pour assurer la solidité des roues que pour adoucir les chocs, difficiles à éviter dans une nuit obscure.J. Verne, Michel Strogoff, p. 132 (1876).
Encyclopédie Universelle. 2012.